À l’instar des bâtiments d’habitation, les bâtiments commerciaux sont également plus ou moins efficaces en matière d’énergie, et leur utilisation rejette plus ou moins de CO² dans l’atmosphère. L’efficacité énergétique des locaux commerciaux peut, une nouvelle fois comme pour les logements, être mesurée via un DPE (Diagnostic de Performance Énergétique). Ce document est obligatoire au moment de la conclusion d’un contrat de bail commercial ou pour signer l’acte de vente de ce dernier, mais peut également être utile dans d’autres circonstances.
Comment mesurer l’efficacité énergétique des locaux commerciaux ?
Si la loi impose qu’un DPE soit placé en annexe d’un contrat de bail commercial, c’est parce qu’un tel document est indispensable pour connaître la valeur réelle du local. En effet, outre les considérations écologiques et de confort qu’un bâtiment qui présente une meilleure efficacité énergétique des locaux commerciaux permet, cela permet surtout de réaliser des économies sur les factures d’énergies qui peuvent se révéler considérables. Un locataire ou acquéreur potentiel sera donc le plus souvent prêt à débourser un prix plus important pour un meilleur DPE.
Cependant, pour les mêmes raisons, il peut être intéressant de demander un DPE quand bien même vous ne souhaitez pas vous séparer du local commercial. Le professionnel chargé de le réaliser pourra, en effet, vous signaler les défauts principaux des lieux, vous permettant d’agir et ainsi de réaliser des économies sur la durée.
Si le DPE est obligatoire pour justifier de l’efficacité énergétique des locaux commerciaux que l’on cherche à vendre, un tel document est valable 10 ans, et est par conséquent réutilisable en cas de besoin. Une fois qu’il a été fait par un expert certifié, nul besoin donc d’en demander un nouveau à chaque locataire si ces derniers quittent rapidement les lieux.