Le loyer facial est le montant spécifié dans le bail signé entre le propriétaire d’un bien immobilier et son locataire. Essentiel pour les propriétaires, il reflète la valeur locative théorique maximale de la propriété. Attention, il ne faut pas le confondre avec le loyer économique, qui renvoie à la somme effectivement payée par le locataire. Voyons cela plus en détails.
Le loyer facial VS loyer économique
Le loyer facial renvoie au « loyer brut » défini avant toute négociation ou application de réductions. Exprimé en prix annuel au mètre carré, il exclut toutes les taxes et les charges locatives, même annexes, telles que les parkings ou les box. Il s’agit d’un prix de présentation.
Le loyer économique est, quant à lui, le prix locatif supporté par le locataire, pendant la durée de son bail. Il est le résultat du loyer facial amputé des mesures d’accompagnement accordées par le propriétaire. Il peut s’agir de :
- Une franchise de loyer – à savoir une période pendant laquelle le locataire n’est pas tenu de payer. Forcément temporaire, cet avantage sert à rendre plus attractive la location dans un contexte concurrentiel.
- Un loyer progressif – à savoir un loyer qui augmente graduellement sur la durée du bail, afin de faciliter l’accès de l’espace au locataire, tout en offrant une certaine stabilité au bailleur.
Le calcul des différents loyers
Dans le cadre d’une location de 100m², le loyer facial est affiché à 500 € /m²/an, soit un prix de présentation de 50 000 € annuels, inscrit dans le bail. Au moment de la négociation, le propriétaire accorde une franchise de 3 mois au locataire.
Le loyer économique de cette location est donc de 37 500 € la première année : 50 000 € de loyer facial auxquels il faut soustraire les 3 mois de franchise, équivalent à 12 500 € (50 000 divisé par 12 et multiplié par 3).
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